Villa Contarini, Piazzola sul Brenta, Italie

Biennale de sculpture, Villa Contarini

La sculpture présentée à la Villa Contarini, Piazzola Sul Brenta, Biennale de sculpture 2019, est une récapitulation des 4 étapes de travail, appliquées avec rigueur dans ma démarche. Elles succèdent à la première étape de travail qui est un espace de mise en scène photographique autour des écrans télévisuels et autres. La représentation de cet objet, choisie pour cette sculpture, a été saisie parmi ce flux médiatique environnant.

Ma recherche s’articule autour de 5 étapes d’investigation.

Ce projet est la synthèse des 5 étapes constituant l’étude de la forme de l’objet sélectionné pour cette sculpture.

Une perception flottante s’en dégage ; elle s’apparente aux phosphènes. L’ensemble se joue de la 3 D et reprend l’idée de 11 écrans, révélant par fragments, l’objet tridimensionnel redevenu image ; objet insignifiant, photographié auparavant (étape 1), par hasard, au moment des mises en scène autour de ce flux visuel médiatique, assimilable à un liquide aqueux encombré, transportant ses déchets. De cette vase visuelle, des images d’objets dégradés se soutirent des programmes distractifs. L’image est à ce stade ressentie comme aquatique et embryonnaire.

La sculpture se dégage de cette « humidité » visuelle, floue, sans limite, en sfumato. Elle se perche sur 11 tiges en acier décalées sur 200 x 200 x 130 cm. Comme un objet « bioplasmatique », elle gagne l’air et les aléas de la lumière ambiante en créant de nouvelles ombres portées, comme pour libérer la forme de ses limites.

La perception des choses peut être vécue comme une intrusion majeure dans un système cognitif. Ce scan opérant 5 étapes de décortication visuelle, analyse la forme pour de nouveaux états de perception.

techniques diverses format 200 x 200 x 130 cm
sculpture sur bois 36 x H16 x 9,6 cm
dessin à l’encre de Chine 30 x 18 cm